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livres et dessins
24 novembre 2021

le purgatoire des innocents

 

 

 

Je ne connaissais pas Karine Giebel, mais je connaissais ses romans qui trainaient dans la maison. Mon épouse adore. J'ai à mon tour entrepris de lire l'un d’eux. J'ai choisi " le purgatoire des innocents" Un choix aiguillé par les critiques positives de mon épouse. Dès les premières pages j'ai été happé par cette histoire. Une plongée en apnée dans un univers d’une violence et d’une noirceur qu’on a du mal imaginer quand on consulte la bio de son auteure et qu’on découvre sa bonhomie rassurante. Le livre par contre n’est pas rassurant. Il est même dérangeant. On tremble pour les protagonistes de cette histoire, des braqueurs à la dérive qui s’embourbent dans une horreur qu’ils ne contrôlent pas. Ils en sont les victimes. On retient son souffle tout au long de cette interminable descente aux enfers admirablement racontée par une Karine Giebel que je découvre avec plaisir. Un plaisir qui n’est pas partagé par les personnages de cette histoire. Des personnages prisonniers d’un huis clos aussi violent qu’oppressant. Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains. Cœurs sensibles s’abstenir.  

le purgatoire des innocents

 

Difficile de résumer l’histoire sans gâcher le plaisir du lecteur en dévoilant malencontreusement des détails qui cassent le suspense, alors je prends le parti de recopier la quatrième de couverture telle qu’elle est imprimée dans la version Pocket.

« ... je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces.

Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là...

Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer.

Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit ...»  

  

 

 

Karine Giebel pour Canal Blog - livres et dessins

 

Après des études de droit et de nombreux petits boulots Karine Giebel qui est Née le 4 juin 1971 à la Seyne-sur-mer, publie ses deux premiers romans dans la collection « Rail noir » de 2004 à 2006. Elle poursuit son travail d'écrivain aux éditions Fleuve Noir puis Belfond où elle édité avec succès ses romans noirs qui trouvent une place à part dans l’univers des  thriller psychologique et sont souvent primés et traduits dans de nombreuses langues. « Meurtres pour rédemption » édité par fleuve noir en 2010 est considéré comme un chef d’œuvre du roman noir.

 

 

 

 

 

 

 

 

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