tout le plaisir est pour moi

Je me suis offert pour Noël tout le plaisir est pour moi. Un petit plaisir personnel. Je me suis régalé avec cette vieille édition que je ne possédais pas et que j’ai relu en version presque originale. Celle de 64 n’était ni sa première ni sa dernière réimpréssion. Il y en a eu d’autres. Peu importe les mises à jour, elles ne nuisent en rien à l’histoire et encore moins à l’esprit des San Antonio. Juste une réactualisation de noms, de lieux ou de faits historiques difficilement compréhensibles des nouvelles générations. J’ai moi-même été largué sur quelques mots et expressions des années cinquante. Peu importe j’ai pris du plaisir à renouer avec ce langage et cette verve qui ulcère les intellos bobos et les bienpensants. Ce n’est ni grossier, ni vulgaire mais simplement français.  

L'HISTOIRE : Elle n'a aucune importance, mais je me dois de la résumer ou du moins la reprendre telle qu'elle est présentée en quatrième de couverture. Des couvertures qui changent et évoluent avec le temps mais qui ont été fortement marquées par le dessinateur Gourdon aux éditions du fleuves noir.. 

... demain, dès l'aube, l'affaire Coras connaîtra son fatal dénouement. L'affaire Coras, vous remettez ? Ce diamantaire ratatiné à coups de tisonnier... Le coupable, Gilbert Messonier, confondu, confessé, n'a plus qu'une nuit à vivre avant le grand raccourci du Père Guillotin. Une nuit ! Et voilà qu'un alibi miraculeux – un alibi tout en gambettes – frappe au bureau de San-Antonio. Quel alibi, d'ailleurs ! La veuve elle-même, qui batifolait avec l'accusé à l'heure du crime... La peur du scandale, vous comprenez, commissaire. Il comprend, enfin presque... Car, dans ce cas, pourquoi Messonier a-t-il avoué ? Et puis... une seule nuit pour éviter l'erreur judiciaire, admettez que c'est un peu ric-rac ...

Il me faudrait plusieurs pages,voire même des livres (ils existent déjà) pour évoquer l’œuvre et la vie de cet auteur que j’adore (vous vous en doutiez). Un auteur prolifique avec du bon du moins bon mais aussi de l’excellent. Une excellence qui aurait mérité des prix littéraires. Certains de ses romans sont des véritables chefs d’œuvres.

Pour en savoir un tout petit peu plus sur Fréderic Dard allias San Antonio, je vous invite à naviguer dans ce blog pour lire ma chronique du 8 décembre 2020 ou bien cliquer sur lien ci-dessous pour un accés direct. 

http:/ /auteurgbusquets.canalblog.com/archives/2020/12/08/38631556.html